11/01/2024 – M.-A. Gonçalves : présentation du film « Le Livre de l’Eau »
Cher(e) membre de la Société des américanistes,
La prochaine séance des conférences de la Société aura lieu le jeudi 11 janvier à 18h dans la salle de cinéma du musée du quai Branly
Nous recevrons
Marco Antonio Gonçalves, Professor Titular de Antropologia do Departamento de Antropologia Cultural e do Programa de Pós-Graduação em Sociologia e Antropologia do IFCS-UFRJ qui présentera son film.
La projection sera suivie d’un échange avec
Michel Riaudel, Professeur à Sorbonne Université, Etudes lusophones.
Le Livre de l’Eau
| 2022 | 71 min |
Langues : Anglais, Kaxinawá, Portugais / Sous-titres en anglais
Bande-annonce : https://vimeo.com/280400579
Le Livre de l’Eau se situe entre les stratégies ethnographiques, documentaires et fictionnelles. Il part d’une réflexion de Peter Brook lorsqu’il affirme que des personnes de cultures différentes peuvent s’intéresser au récit shakespearien non pas parce qu’il est universel mais en raison de sa force mythologique. C’est dans cet univers de constructions de mythes personnels et culturels que se situe le film, provoquant des engagements entre des personnes réelles et des personnages de Shakespeare, explorant, leurs dérivations, leurs transformations.
En suivant les flux de l’eau (mers, rivières, tempêtes, sueur et larmes), cinq personnages shakespeariens rencontrent de vraies personnes qui réfléchissent sur le destin, l’amour, l’envie et la vengeance. Un couple belge parle de sa décision de vivre intensément, en laissant le hasard jouer un rôle crucial, comme dans les vies entrelacées de Ferdinand et Miranda dans La Tempête. Deux frères Kaxinawa racontent le mythe de Banu Danana, une fille qui refusait de suivre la volonté de ses parents, comme la Juliette de Shakespeare. Un combattant d’arts martiaux raconte son histoire d’amitié, d’envie et de jalousie, semblable à l’histoire tragique d’Othello. Une actrice joue Hamlet de telle manière que sa vie et ses émotions se mêlent au dilemme de Hamlet.
Prière de vous présenter directement à l’entrée du musée (37 quai Branly), sans passer par les caisses. Le plan Vigipirate impose aux agents de sécurité du musée à ne pas autoriser l’introduction de valises (même cabines), sacs de voyage, sacs à dos, sacs de sport…